La soirée des découvertes

Leader des Sauveurs Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 28/08/2007

Comme une poupée de chiffon, le jeune homme se laissa faire, se laissant transporter vers une chambre qu’il trouva au premier abords magnifiques. L’air chaleureux qui s’en dégageait le rendait heureux et le rassurait pleinement. Ce n’était pas comme certaine nuit où il avait droit à une paillasse habiter par les mites. Aux mots de son frère Nathaniël réagit violemment.

-Non!

Le corbeau s’était exprimer d’une voix ferme qui avait claquer dans l’air sec de la chambre. Cet éclat montrait bien que Nathaniël derrière son air naïf et rêveur possédait une volonté de fer et un certain leadership. C’est d’une voix douce qu’il reprit.

-Je veux souffrir… C’est la conséquence de mon geste et je veux la vivre jusqu’à la fin… Et puis tu en as déjà fait énormément et tu es fatigué toi aussi… Cette souffrance n’est rien pour moi sauf la marque de ma lâcheté et je veux l’assumer pleinement…

Se décalant un peu plus sur le lit, assez pour laisser de la place à une autre personne à ses côtés et retenant une grimace qu’il maquilla sous un doux sourire, il attrapa la manche de son cadet et la tira vers lui.

-Tu as besoin de repos. Couches-toi à mes côtés… Ainsi mon sommeil sera tranquille et tu te réveillerais si j’essai de me sauver pendant ton sommeil.

Il avait parler avec la même douceur qu’auparavant, mais on sentait bien qu’aucun refus ne serait accepter. Une autre marque de caractère de notre cher Nathaniël.

Gabriele regarda son frère d'un regard perçant. C'était un peu comme un duel de volontés, mais ils savaient tous deux qu'ils avaient raison. Le plus jeune finit par baisser les yeux mais pas parce qu'il se sentait dominé par la volonté de son frère mais simplement parce que la logique ne pouvait pas être contrée.

"D'accord. Mais avant je vais faire quelque chose dans le salon, et ensuite... je viens. Bouge pas ou je te cloue au lit."

Un brin d'humour mais a peine, masquant le fait que Gabriele n'avait dit son dernier mot. Il redescendit rapidement, reprit s forme initiale et naturelle, nettoya un peu le chantier qu'était son salon, laissa un message au QG pour prévenir qu'il ne viendrait pas ce jour, et rangea ses feuilles avant de remonter. La maison était fermée, ils pouvaient se reposer tranquilles.

"Je suis de retour. Tu permets que je me change un peu? Et tu es peut-être maso dans l'âme mais tu ne pas garder ces vêtemnts tâchés, je peux te passer quelque chose."

Son ton non plus ne souffrait aucune réplique d'aucune sorte sinon un "d'accord" ou quelque chose allant en ce sens. Une volonté de fer semblait être la marque familliale, un des rares liens qu unissait les deux frère, a part le rejet.

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Lâchant le morceau de tissu, il acceptait que Gabriele le laisse un moment. Soupirant il le regarda quitter la chambre avant de s’assoire sur le rebord du lit dans un grimace. Non il n’allait pas se sauver, il ne tenait pas à être clouer où que se soit. Seulement, il n’appréciait pas le fait d’être étendu où que se soit en se moment. Il avait revécu un moment troublant de sa vie et c’était pour cette raison qu’il préférait rester assis.

Soupirant encore une fois, il enleva son chandail pour se trouver torse nu dans l’air chaud de la pièce. Malgré tout, il frissonna en regardant la marque d’oiseau qui était maintenant encré sur son ventre, au niveau de l’impact de la balle. Dans son dos, l’immense tatouage qui lui donnait son nom de Corbeau et l’indiquait comme chef de la résistance était maintenant bien visible.

Se levant en gémissant, il avança vers un miroir devant le quel il s’assit et observa son visage. Il avait la peau tiré par la fatigue et la douleur, mais également était d’un teint très blanchâtre, signe de la perte de sang qu’il avait subi. Le miroir donnait sur la porte de la chambre et c’est ainsi qu’il vit arriver Gabriele. Lui souriant faiblement, dos au jeune homme, lui dévoilant ainsi un autre de ses secrets par le tatouage qu’il possédait, Nathaniël hocha la tête en accord avec son frère et détourna les yeux du miroir poli.

-Si tu as de quoi à ma taille alors oui… Sinon… tans pis…

Maintenant que l’on voyait mieux sa peau, on pouvait voir que plusieurs petites cicatrices blanches lui parcourraient le dos, la nuque, les épaules et le torse. C’était le vestige de meneur d’un groupe qui réclamait du sang. Incognito pour ses membres, il avait parfois à se battre contre quelques hommes trop violents ou encore récalcitrants. Pouvait-on être lasse d’une vie… Parce que si c’était impossible et bien Nathaniël l’était lui. Il avait tant de secret qu’il ne savait à qui les confier. Il avait bien Barbara, mais certains pouvaient la mettre en danger ou la choquer et c’était part égard pour elle que le jeune homme ne lui disait pas tout. Fatigué, il croisa les bras sur le bureau au miroir et posa sa tête sur ceux-ci.

Gabriele regarda le tatouage avec un air un instant étonné et relégua l'information au plan secondaire, avec tout ce qui concernait Nathaniël autre que son état actuel. Il y réfléchirait en dormant. Il se dirigea vers une armoire imposante et l'ouvrit pour farfouiller un peu dans la quantité infinitésimale de vêtemnts qu'il possédait, de tous les styles et a peu près toutes les tailles.

"Je devrais avoir quelque chose qui ira..."

Le plus pratique pour dormir était encore un large T-shirt, et comme son aîné était un peu plus large d'épaules et semblait aimer le noir, il n'eut pas à chercher longtemps. Il en prit un et le tendit à son frère, avant d'enlever ce que lui-même portait, dévoilant les roses enlacées au creux de ses reins avant de les recouvrir d'un tee-shirt bordeaux, presque sanguin.

"Allez, moi je suis du côté droit, toi du gauche. Et même si tu ne veux pas t'allonger, dans ton état rester assis pour rouvrir la plaie ou créer une méchante hémorragie."

Tirant les couvertures en soie, Gabriele s'assit d'un côté, et son corps fit contraste avec les tissus noirs et sang, alors que lui-même était naturellement aussi pâle que son frère actuellement.

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-… … Hnn…

Ce fut le commentaire auquel eut droit Gabriele tandis qu’il cherchait dans ses vêtements quelque chose que Nathaniël pourrait porter pour la nuit. Après un moment, il releva la tête pour voir que son cadet lui tendait un T-Shirt noir assez large pour lui. Le remerciant d’un petit sourire, il le prit et le revêtit doucement en essayant de ne pas se faire plus mal que nécessaire. Souriant toujours il répondit d’une voix calme aux propos de l’autre homme.

-Tu sais… ce n’est pas la première fois que l’on me tire dessus… Mais je dois dire que c’est la première fois que je me tiens aussi tranquille pour être franc…

Se relevant doucement, il s’approcha de Gabriele et s’assit du côté droit du lit en face de son frère. Levant une main il toucha la joue de son frangin. Sous ses doigts, la peau était, contrairement à son apparence, chaude et délicate. La vérité contrastait avec l’image de marbre dure et froid quelle projetait.

-Sommes-nous si différents toi et moi, Gabriele??

Gabriele ancra son regard doré dans celui d'onyx de son frère. Attendait-il réellement une réponse de sa part? Il n'aurait su le dire, mais cette main sur sa joue n'était pa spour lui déplaire. Il se savait aussi chaud que n'importe quelle personne mais cultivait cette image de froideur et de glace qui pouvait leurrer la majorité. Durant un instant, il songea à ne pas lui répondre, mais finalement se reprit pour sortir quelques phrases.

"Finalement sommes nous si semblables Nathaniël? N 'lun ni l'autre, nous sommes tels que nous sommes, proches et différents à cause de nos vies, nos rapports aux autres et à nous, et nous sommes si éloignés au niveua de nos opinions que c'en est presque désolant."

Gabriele avait toujours ce cynisme et cette ironie sur le bout de la langue, c'était son second langage que rien ne pourrait lui faire abandonne,r mais son visage se fendit d'un sourire presque tendre.

"Non nous ne sommes pas si diférents. Trop semblables parfois, tout simplement, Nathy."

Des intentions contradictoires traversaient le mutant, qui n'aimait pas cette indécision. Il mit la main sur celle de son frère, l'enleva en douceur de sa joue avant de venir embrasser Nathaniël doucement. Les actes valent mieux que le splus longs des discours, à son sens. Et la réaction de son frère montrerait à quel point il sétaient proches ou éloignés.

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Nathaniël avait écouté d’une oreille attentive les propos de son frère malgré que la faiblesse de son corps le rappelait au sommeil. Le froid de ses paroles ne l’affectait pas si on considérait qu’il portait peu d’importance à la manière de parler de son frère. Son sourire doux au contraire le rassura sur les sentiments de ce dernier à son encontre. Il ne le haïssait pas à le tuer sur place c’était déjà ça.

Fermant les yeux, il entendit néanmoins son frère faire allusion à leurs ressemblances. C’était vrai que tous les deux n’avaient pas une vie facile. Être les meneurs de deux clans adverses ne leur simplifiait pas la vie. Bientôt il sentit une main se poser sur la sienne pour la déloger en douceur. Ce qui le surpris et lui fit rouvrir les yeux fut le moment où il sentit deux lèvres sur les siennes.

Nullement préparer et les portes de son passé réouverte, il eut un flash de cette homme qui l’avait violenter un jour. Ne se rendant pas compte sur le coup que c’était Gabriele qui l’embrassait et non une personne lui voulant du mal, Nathaniël se dégagea brusquement, repoussant son frère et dans son mouvement tomba au sol dans un cri.

Tenant son estomac d’un main, celui-ci n’avait vraiment pas apprécier le choc, il se recula contre le mur en gémissant. Ce n’est qu’en sentant le froid et la dureté du mur dans son dos que l’homme se calma et reprit pied dans la réalité. La main toujours sur son flanc, il leva les yeux vers l’endroit où Gabriele était un triste sourire sur son visage.

-Désolé… …

Nathaniël n'avait pas voulu lui en parler, mais Gabriele n'était pas dupe. Il avait cauchemardé d'un évènement du passé, et son recul si brusque ne pouvait vouloir dire qu'une chose. Il avait vécu un évènement traumatisant avec un homme... Qui sait jusqu'au viol sûrement. Et ne l'avait jamais encore surmonté totalement.

Le leader des Purgateurs prit une xpression apaisante et sortit du lit, allant d'accroupir en face de son frère, qui semblait avoir mal en plus d'être désolé de son mouvement pourtant inconscient.

"C'est moi, pas lui, ne t'inquiète pas. Allez, ne reste pas au sol, tu vas tombe rmalade en plus de ta blessure, viens t'allonger. J'te ferais rien qui puisse faire ressurgir...ça."

Il voulait a tous prix que son frère fasse confiance. Il se laissait aller au naturel, mais cela ne servirait a rien si c'était pour aboutir à un tel résultat.

" Je suis là pour toi Nathy...enfin aujourd'hui au moins. "

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Soupirant et secouant la tête, une expression triste toujours collée au visage, l’homme pris appui sur son bras droit, côté qui lui faisait le moins mal lorsqu’il bougeait. Se relevant difficilement, il posa sa main sur l’épaule de son frère en souriant piteusement.

-Je dois te paraître bien faible... Entre nous je me déçois en te montrant autant de faiblesse.

Grimaçant, il passa à côté de Gabriele pour aller reprendre place sur le lit. Malgré que son sourire soit mélancolique, il était toujours sur son visage. Jamais il ne s’en séparerait, car c’était lui, sa capacité à sourire en tout temps, mauvais comme bon. C’était son unique et véritable force ainsi que celle de croire en ceux qui l’entourait même si tous désapprouvaient son choix.

-S’il te plaît... Si un jour tu veux faire une unique chose pour moi... J’aimerai que tu n’associe pas mon caractère, ma personnalité et ma faiblesse au reste des hommes, femmes et enfants que tu pourras croiser... Ils sont beaucoup plus fort, plus puissant que moi sur ce point... Et certain on vécu bien pire que ce qu’y me fait peur...Regarde les vivre et tu verras... Ne cherche pas chez la supposé classe parfaite, car de toutes c'est la plus imparfaite qui soit...

Le silence reprit son droit dans la pièce où se trouvait les deux hommes. Fermant les yeux l’aîné appuya son dos au montant du lit, préférant cette position assise à toute celles couchées que pourrait lui ordonner ou proposer son frangin. S’il devait dormir cette nuit, ce serait assis où rien du tout. Cependant tandis qu’il cherchait le sommeil ou plutôt la sérénité, les derniers mots de son frère résonnèrent en échos dans sa tête...

-Merci d’être là... même si c’est seulement pour une journée... une heure... une minute... ou une seconde...

Gabriele le regarda un instant. Pff, qu'est-ce qu'il croyait? Il n'était pas sans coeur, et Nathaniël était de sa famille, mais le mutant n'avait qu'une parole et il serait bien dur de la lui arracher. Le mutant souffla un peu. Son frère était borné, apparemment il refusait aussi de se coucher en position allongée.

Gabriele se releva et s'assit à côté de son frère ainé.

"Je ne te promets rien, mais je te jure d'y réfléchir."

C'était le mieux qu'il pouvait lui assurer dans l'état actuel des choses, et c'était déjà bien. Il le regarda un instant, soucieux tout de même de son bien-être.

"Je serais là pour toute la journée, rien a battre des Purgateurs... As-tu besoin de quelque chose avant de plonger dans les bras de Morphée?"

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Nathaniël lui sourit doucement en secouant la tête.

-Ne t’inquiète pas pour moi... Je n’ai besoin de rien... Va à tes occupations...

Il savait prestement qu’il ne dormirait pas... enfin pas tout de suite, la douleur étant tout de même encore assez présente. Néanmoins, s’il le fallait, il truquerait la partie et ferait semblant d’être entre les bras de Morphée.

- Allez va...

Le jeune homme ferma les yeux, en attendant que le temps passe et peut-être, s’il y avait une âme bienveillante qui veillait sur lui, trouver le sommeil.

Gabriele haussa les épaules et sortit de la pièce en voyant que son frère fermait les yeux.Il ne serait pas dupe, après tout, il n'avait pas étudié les hommes pour rien, mais il se garda de le faire remarquer et il alla dans une autre chaùbre, où jusque là il entrepôsait des livres, des accessoires et, mais cela Nathaniël ne le verrait jamais, des armes. Comme ses réserves étaient proches du rouge, il pfréférait garder quelque chose à portée -en l'occurence, un poignard. Parano? Non, absolument pas, simplement précautionneux.

Gabriele revint et sans faire attention à son frère qui pouvait bien faire ce qu'il voulait, il s'allongea sur la moitié du lit, sur les couvertures, en pantalon un peu large et t-shirt moulant carmin, qui remontait légèrement pour laisser voir son ventre plat, et ferma les yeux, un coude replié sous la nuque. Il se reposait, mettait son esprit en veille pour que ca aille mieux.

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Unsere Traüm war'n gelogen, und keine Träne echt

Un long ruban blanc qui s'enroule, s'entâche petit à petit de rouge et de noir.

Sag dass das nicht wahre ist, sag's mir jetzt

Le ruban n'est pas seul, d'autres s'y joignent, une natte de rubans de couleurs, qui se colore de sombre.

Vielleicht hörst Du ingendwo

La natte s'enroule, se mutiplie, toujours en encore, les noeuds se fortifient.

Mein SOS im radio

On s'éloigne, on peut voir que le ruban, sa natte, se propagent, cela prends forme, petit à petit.

Hörst Du mich? Hörst Du mich nicht?

C'est un corps qui se forme, et les rubans sont rouges, noirs et bleu foncé.

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C'est ainsi que Gabriele se régénère. Visualisant son corps et ses pouvoirs, se reconstruire par l'imaginaire, il ne bouge pas et son souffle est quasiment impossible à voir. Mais il vit! Il sent la présence de son frère.

[ En souligné? Paroles des Tokio Hotel. Chanson " Rette mich" (Sauve moi)

"Notre rêve était faux, et aucune larme n'était réelle.
Dis moi que ce n'est pas vrai, dis le moi maintenant.
Peut-être entends-tu quelque part
Mon SOS à la radio
M'entends-tu? Ou bien ne m'entends tu pas?"

100ème message! J'voulais te dire que je t'adôôôôreuh! >o< ]

Leader des Sauveurs Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 28/08/2007

Le temps passait lentement, le jeune homme sentit son frère revenir et s’étendre à ses côtés. Gabriele venait se reposer comme il lui avait demandé de faire. Pourtant, de son côtés, Nathaniël ne pouvait pas dormir et récupérer... Enfin... Il pourrait bien essayer, mais les souvenirs qui s’étaient réveillés ce soir le maintenaient réveillé avec la plus grande des efficacités.

Se retenant de soupirer, l’homme ouvrit les yeux pour les poser sur le corps de son frère et sourit devant le spectacle de cet homme qui récupérait après un effort trop grand. Combien d’autres hommes et femmes avant-il déjà vu dans le même état, essayant de récupérer, de se régénérer sans succès parfois, accompagnés de la mort elle-même qui les attendaient au tournant...

Chassant ses pensées de mauvaises augures, Nathaniël referma les yeux et se laissa bercé par le silence de la pièce, le souffle de son frère étant inaudible. Doucement il se mit à fredonner une chanson, rompant le silence et sa propre solitude malgré son frère en transe, puis se mit à murmurer la chanson à voix basse.

-On se racontera
Des histoires un peu folles
Quitte à faire voltiger les vraies donnes
On se pardonnera
Les erreurs du passé
Avec nous les aiguilles ont tourné
On a fait des prières
Rêvé d'une terre
Aux mille étoiles
Y'a pas grand chose à faire
Tu restes mon air....

Nathaniël se remit à fredonner tout doucement, bougeant la tête en même temps que l’ai de la chanson.

[Bah moi aussi ze t'adoreuh!! ^^]

Gabriele était en pleine transe, il se régénérait assez vite, heureusement, pour un leader, il vaut mieux ne pas être le plus flegmatique! Il visualisait parfaitement ce qui se passait, ses réserves étaient à présent à environ 30 pourcents, et continuaient de grimper. Mais il savait aussi que c'était particulièrement dangereux pour un mutant d'être en transe, la mort pouvait les atteindre très vite, mais il faisait assez confiance a son frère pour s'y laisser un peu aller.

Seulement sa partie consciente lui rapela la présence de son frère, puisqu'il entendit de loin son frère chantonner un peu. Sans quitter sa transe cependant, il parla un peu, d'une voix très détachée.

"J'aime bien quand tu chantes... mais tu ferais mieux de dormir Nathaniël."

Leader des Sauveurs Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 28/08/2007

Nathaniël se tut immédiatement lorsqu’il entendit la voix de son frère s’élever. Soupirant, il se mit à sourire, amusé, puis tira la langue à son frère, en sachant que celui-ci ne le verrait pas. En y pensant un peu, il se mit à rire sans vraiment de raison. À chacun des sursauts que lui donnait son fou rire, il avait mal, une décharge remontant de son ventre jusque dans son échine. Malgré tout il riait sans pouvoir s’arrêter, ne faisant pas du tout ce qu’attendait son frère de lui.

Le mutant sentait le matelas bouger un peu, comme par a-coups, et il entendait le souffle de son frère se saccader. Mmh, pas de slarmes, à en juger les spasmes qui faisaient bouger les couvertures... Ses réserves étaient à 50 pourcents environ, mais il préféra s'arrêter là pour ouvrir les yeux. S'il les ouvrait, il recommencerai donc plus tard. Mais pour cela, il lui fallait encore ouvrir les yeux et ce serait vraiment très difficile, car si parler pouvait être fait, briser le contact avec ses cellules était une toute autre histoire.

La musique se fit plus forte, alors qu'il essayait de se détcaher de ce qu'il faisait, une de ses mains serrant convulsivement la couverture.

Leader des Sauveurs Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 28/08/2007

Nathaniël finit par arrêter de rire. Il laissa son regard vagabonder, lorsqu’il remarqua la main de son frère serrant le drap. Se penchant, grimaçant un peu, la position dans laquelle il se trouvait n’était pas des plus profitable pour sa plaie, il posa sa main sur l’épaule de Gabriele pour le secouer un peu.

-Tu vas bien??

C’était un peu imbécile de poser une question alors qu’on ne savait pas si l’autre nous entendrait ou encore s’il nous répondrait, mais tant qu’à ne pas être rapide d’esprit autant l’être pour de bon.

[Phrase sans but que j’ai pas relis par flemme... XD]

Gabriele entendait la question, mais ne pouvait pas y répondre vraiment, obligé de se concentrer pour esquisser ce simple geste qu'était d'ouvrir les yeux. Il ne put empêcher une vague d'électricité de le secouer au contact de son frère, l'attaquant par la même occasion.

"Je... Désolé. Ca va aller."

Le mutant se forçait, ses réserves étaient à 60 pourcents à présent et il voulait à tout prix d'arrêter là pour le moment. Sa main serra le tissu à l'en déchirer presque, avant de tout lâcher d'un coup alors qu'il ouvrait les yeux. Il avait cru ne jamais y arriver, et heureusement, il avait réussi.

"Tu vois... j'ai ouvert les yeux. Maintenant tu vas me faire le plaisir de fermer les tiens et de dormir, Nathaniël."

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Le jeune homme glapit en sentant la décharge électrique traverser son propre corps. Enlevant prestement sa main, il attendit que son frère ouvre les yeux enfin. Se frottant la paume qu’il s’entait irriter après se transfert d’énergie fort peu agréable, Nathaniël fit une moue boudeuse et secoua négativement la tête.

-Non... Je ne dormirai pas Gabriele... J’en suis incapable en ce moment...

Pour une fois, il parlait franchement, sans sous-entendu et cacher quelques propos que ce soit. Il ne pouvait pas dormir et ne le ferait pas sauf si on l’y obligeait d’une manière peu orthodoxe. En ce moment, il ressemblait plus à un gamin qu’autre chose.

La réponse de l'humain était loin de satisfaire le mutant, qui fronça les sourcils et attendit quelques secondes que son corps s'ajuste a ses pouvoirs pour réellement agir.

"Alors je t'y forcerais. Parce que dans ton état, il n'y a que le repos du corps et du cerveau qui puisse t'aider, crois moi, j'ai fait assez d'études de médecine pour ça."

Gabriele se redressa sur les coudes et fit un sourire qu'on pourrait sans aucun problème qualifier d'inquiétant à son frère, une lueur égayant ses yeux dorés pour leur donner une couleur noisette claire. Mauvais pour les autres en général.

"Bonne nuit Nath."

Le mutant mit la main sur la nuque de son frère et d'un coup rapide sur cette nuque modifia la structure de son frère pour qu'il secrète plus d'endorphine que possible normalement, avant de l'assomer proprement et simplement.

Leader des Sauveurs Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 28/08/2007

-Pfff... J’ai suivi des cours en médecine aussi tu sauras mon frère... Et puis tu sauras que je n’ai jamais vraiment suivi les conseils des médecins que j’ai rencontré, ainsi que ceux de mes amis... Tu dois me croire un peu fou... Boff je le suis après tout...

Malgré le regard peu avenant que lui faisait Gabriele, Nathaniël ne recula pas. Il était prêt à dormir si son frère pouvait l’y forcer. Au moins de cette manière il éviterait les cauchemars... Enfin il l’espérait vraiment. Les seules choses qu’il sentit avant de tomber dans l’inconscience, furent une main sur sa nuques puis une secousse, puis plus rien. Le jeune homme dormait... Enfin si on pouvait appeler se faire assommer, dormir.

Voyant son frère somrer dans l'inconscience, et donc finir par arriver à l'état de sommeil que Gabriele lui recommandait depuis longtemps, le mutant sourit et essaya de replonger dans son état de transe. Peine perdue, son corps semblait vouloir attendre, malgré ses envies d'être à sa pleine puissance.

Doucement, il enleva son tee-shirt carmin, et le posa sur la commode, avant de retourner sur le lit. Il recouvrit le corps de Nathaniël d'une couverture et s'attarda un instant à remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Pour un humain, il était beau, malgré son visage qui n'était pas parfait, et surtout sa nature humaine. Gabriele devait reconnaître qu'ainsi, les traits reposés, il était beau.

Gabriele soupira et se mit sous les couvertures, simplement en boxer maintenant, et soupira. Posant la tête sur l'oreiller, il ferma les yeux et força sa respiration à se calmer pour dormir lui aussi. Heureusement, il saait par avance qu'il ne bougerait pas jusqu'à son réveil.

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Nathaniël avait dormi six heures sans problèmes, sans faire le moindre rêve, dans un océan noir et relaxant qui lui redonnait les forces qu’il avait perdu lorsque ça arriva. Tout d’un coup, il fut tirer de cet océan de plénitude pour se retrouver à un endroit qu’il connaissait bien. Un endroit qu’il n’aimait guère, mais qu’il connaissait maintenant comme sa poche.

Pour tout dire, il avait vu cet pièce, dès le premier jour où il avait atteint le sommet de la hiérarchie des sauveurs. C’était une pièce circulaire, blanche où il n’y avait qu’une simple table. À cette table, il y avait deux chaises et sur l’une d’elle, un homme, un vieillard d’apparence qui semblait inoffensif, mais dont le regard était tout autre. S’approchant de la table, Nathaniël s’assit comme à chaque nuit et soupira, regardant le contrat devant lui. L’homme parla alors.

-Acceptes de signer Nathaniël... Pour le bien de tous les peuples, mutants et humains...

Le jeune homme regarda le vieillard puis détourna les yeux en se relevant. Sa réponse était de nouveau la même.

-Non... Je refuse de signer un contrat engageant autant de mort pour la survie des autres.

Le vieil homme soupira avant de se lever à son tour. La table le contrat et les chaises disparurent aussitôt.
-Tu sais que je dois alors te punir Nathaniël... Car tu es un vilain garçon...

Levant un bras, l’homme fit apparaître un poignard qui fonça vers le jeune chef qui ne broncha pas. La lame affûtée écorcha son bras, y laissant une marque sanguinolente qui s’effaça aussitôt laissa une marque blanche et une grimace sur le visage de la victime. Condamné à endurer dans ce monde qui n’était pas le sien, le Corbeau gardait la tête haute et n’émettait aucun son. Son rang de chef, mais aussi son entêtement y était pour beaucoup dans cette réaction.

Pendant ce temps dans le monde réel, Nathaniël s’agitait dans son sommeil, bougeant énormément. Si quelqu’un aurait regarder la peau de son bras nu, il aurait pu y voir une nouvelle cicatrise blanchâtre s’y ajouter.

[Faut pas essayer de comprendre tout de suite XD Tout viendra avec le temps XD]

[Euh ok, alors je te laisse choisir le temps qui passe! ^^]

Gabriele avait laissé son corps comme une simple enveloppe. Personne ne savait réellement ce que font les mutants quand ils dorment, car leur métabolisme est tellement profondément changé que même les choses les plus simples pouvaient diverger. Un mutant lui-même n'aurait pu dire exactement ce qu'il se passait en dormant car ce n'était pas définissable. Les mots sont la propriété des hommes, ils ne pouvaient pas décrire quelque chose d'aussi différent et démesurément complexe.

Le leader donc était dans cet état si particulier. Il lui fallut six heures et trente minutes pour en sortir, ouvrant les yeux comme sil rien ne s'était passé. Il allait simplement parfaitement mieux, était en pleine forme comme jamais et ressentait la caresse de rayons soleires sur sa peau. Il tourna la tête vers son frère qui avait un sommeil très agité, mais il ne pouvait rien faire. s'adossant au montant du lit il prit la main de Nathaniël en se jurant que jamais plus il ne ferait ce genre de chose. C'étaient une nuit et une journée particulière, soit, mais qui surtout ne se reproduiraient plus jamais!

*Le coeur est étrange. Cruel et froid avec ls autres, je n'arrive pas à le rester longtemps avec lui Bah, ça me passera, n'est -ce pas? Oui, ça passera, foi de Gabriele.*

Leader des Sauveurs Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 28/08/2007

Après ce qui avait sembler des heures de fines et subtiles tortures, le vieillard sourit au jeune homme et s’inclina devant lui.

-Et bien, je vois que notre entrevue de cette nuit s’achève encore sur un refus. Je dois hélas vous dire que tant que vous n’accepterai pas ma demande, je viendrai vous chercher encore et encore. Sur ces mots je vous dit au revoir.

Nathaniël vit alors la salle tourbillonner autour de lui avant de disparaître dans un grand flash de lumière qui le réveilla en sursaut. La respiration calme, les yeux toujours fermés, il fit mentalement le décompte de ses nouvelles cicatrices. Sept. Ce n’était pas grand chose si on se souvenait que parfois le chiffre pouvait monter jusqu’à quinze.

Le Corbeau soupira, soupir qui se transforma en sifflement lorsque la douleur de sa blessure à l’estomac remonta le long de son échine pour se rappeler à lui. Ouvrant les yeux, il tourna la tête sur le côté pour voir son frère réveillé.

-Combien de temps??

Encore une fois, pas de question complète, juste quelques mots pour expliquer une alma gamme de questions et de pensées.